Les Dix Plus Gros Mensonges sur le SIDA - Critique

Les Dix Plus Gros Mensonges sur le SIDA - Critique 



Mohamed Hassane BOUALI


C’est un livre écrit par le Docteur en Médecine, professeur en Anatomie-pathologique à l’Université de Toronto : Etienne DE HARVEN, et le journaliste, auteur scientifique spécialisé dans les nouvelles technologies médicales : Jean-Claud ROUSSEZ, publié officiellement le 30 septembre 2008 aux éditions Dangles. Cet article est une interprétation du livre. D’une part, il met en valeur les réalités historiques qui expliquent les circonstances et précisent les événements qui ont abouti à la découverte du SIDA et du VIH, et d’autre part, il expose les faits scientifiques controversés qui viennent contester toutes les découvertes faites à ce sujet jusqu’en à 2008 par manque de preuves tangibles et solides, selon Dr. DEHARVEN. Celui-ci est un scientifique connu comme leader des dissidents de la pensée dominante sur le SIDA et le VIH depuis sa découverte, et qui continue sa lutte malgré le phénomène de repentance des autres scientifiques devant le progrès des recherches. Dans ce travail critique, chaque paragraphe correspondant à une allégation de l’auteur est suivi de critiques constructives basées sur les résultats des recherches scientifiques.




Prologue 

Avant d’aborder le contenu de ce livre, Dr DEHARVEN explique pourquoi il l’a écrit, en revenant sur l’histoire du VIH, plus précisément sa découverte, 9 ans avant la grande épidémie. En 1972, Richard Nixon avait lancé ce qu’on appelait à l’époque « la guerre contre le cancer ». Ce projet extrêmement important, approuvé par le congrès américain qui investit des sommes colossales pour son financement, reconnaît beaucoup moins d’importance du point de vue médical puisqu’il n’est basé que sur une seule hypothèse qui est : combattre le cancer par les ‘Retrovirus’. 
1981, 9 ans s’écoulent. Les recherches restent jusqu’à lors infructueuses, et les crédits énormes investis sont revendiqués par le sénat et le public américain. Loin de partager cette déception, un médecin à Los Angeles, Michael Gottlieb déclare avoir identifié plusieurs cas de patients présentant le même ensemble de symptômes et de maladies (Sarcome de Kaposi, Pneumocystose, immunodéficience…). Cette histoire de nouvelle maladie tombe comme du pain bénit pour ces chercheurs, car elle permet même de multiplier les subventions. Nous y voilà, la nouvelle maladie est là ! Qu’est ce qui peut bien en être la cause ? Une chose qui ne peut se voir ni être isolée de préférence, un lien d’opportunité aboutit à un virus, un tout petit virus ! La déclaration officielle de cette maladie a tardé à cause de la nécessité d’une preuve scientifique pour sa confirmation. 
1983, il a fallu 3 ans pour que le Dr français de l’institut Pasteur Luc Montagnier et l’américain Robert Gallo déclarent avoir repéré « une activité virale » sur un prélèvement cellulaire d’un de leurs patients. Quelques temps après, le britannique Robin Weiss fit la même découverte. Le problème est que Gallo et Weiss furent obligés de reconnaitre que leur prétendue découverte du virus résultait du fait qu’ils avaient reçu généreusement un échantillon de la culture de L. Montagnier. On constate alors que de part et d’autre de l’Atlantique, les 3 équipes les plus pointues sur le sujet n’ont pu annoncer qu’une très vague présomption à partir de cultures cellulaires issues du même patient.
Vingt-quatre heures après cette découverte, Margaret Clair Secrétaire à la Santé déclare au gouvernement américain la découverte d’une nouvelle maladie qu’on dénommera plus tard SIDA « Syndrome d’Immunodéficience Acquise » et que le VIH « Virus d’Immunodéficience Humaine » en est le vecteur. 

Certes, aucune épidémie, avant celle des années quatre-vingts, n’a connu une mobilisation aussi sepctaculaire réalisant des progrès fascinants sur le plan clinique, anatomo-pathologique, et aussi thérapeutique en si peu de temps, une chose très suspecte pour Dr. DEHARVEN et ses partisans. Mais tous ces résultats ne sont que le fruit de l’interaction productive entre les scientifiques de base en laboratoire, et les chercheurs cliniques de la santé publique. Le sens d’urgence extrême a encouragé des virologistes, des immunologistes, des biologistes moléculaires, des épidémiologistes et des cliniciens dans tous les instituts aux quatre coins du monde à se montrer à la hauteur et former un front uni qui a permis à chaque groupe de profiter de l’expérience de l’autre. Ce partenariat interdisciplinaire était un élément crucial dans l’isolation du VIH 1 en 1983. Une alliance de chercheurs scientifiques pour faire face à l’épidémie, prise par les dissidents comme une réunion pour comploter l’existence d’un virus et d’une nouvelle maladie. Barré-Sinoussi F, Ross AL, Delfraissy JF. Past, present and future: 30 years of HIV research. Nat Rev Microbiol. 2013;11:877–883.

Les 10 mensonges

 1- Le SIDA est une nouvelle maladie 

Tout le monde, grand public et professionnels de santé, est persuadé de l’existence d’un phénomène épidémique apparu au début des années 80, causé par un vecteur, très probablement un nouveau virus. C’est la nature de ce phénomène qui fait diverger les points de vue, puisque le SIDA n’est pas tout à fait une maladie. Comme son nom l’indique, c’est un syndrome, un ensemble de signes et de symptômes survenant simultanément sur un patient caractérisé par une forte immunodéficience. A noter que depuis longtemps les deux causes d’immunodéficience (ID) sont parfaitement connues : la malnutrition et l’usage de substances toxiques : les drogues. 

Au début de l’épidémie en 1970, le SIDA était encore très mal connu, tout ce qui a été mis en évidence est la forte immunodéficience des premiers cas de patients, qui influença sa définition : au début c’était « la maladie des gays » ou GRID (Gay-Related Immune Deficiency), puis des toxicomanes, et enfin on s’est rendu compte qu’elle pouvait toucher n’importe quel sujet. Ainsi, Luc Montagnier la nomma en 1980 « l’immunodépression acquise », un an après les francophones retiennent le sigle SIDA. Sylvie DuPont, « Petite histoire du terme « sida », L’actualité langagière, page 35

2- Il existe un virus du SIDA 

Lorsque l’on prend le temps (et il en faut beaucoup) de consulter la littérature scientifique relative au virus proprement dit, on est frappé par la réalité qu’aucune de ces investigations n’ait jamais réussi à mettre directement en évidence la présence de la moindre particule virale chez un malade du SIDA. Il n’y a d’ailleurs dans toute la littérature médicale pas un seul article dans lequel on pourrait trouver la conclusion selon laquelle un tel rétrovirus a été isolé, et que ce virus est la cause du SIDA. 

Ce n’est pas tout à fait vrai, peut-être que l’a été en 2008 mais une simple navigation sur les moteurs de recherche scientifiques permet de trouver d’innombrables articles montrant le virus en microscopie. Zhao G & al. Mature HIV-1 capsid structure by cryo-electron microscopy and all-atom molecular dynamics. Nature. 2013;497:643–646.

3- Le VIH est la cause du SIDA 


Le premier sidéen a été détecté aux USA, au début des années 80. C’était un homosexuel, et il se donnait à des drogues toxiques par injection IV. Il est nécessaire de préciser que ce n’est pas le fait d’être homosexuel qui constitue un risque au SIDA, c’est seulement le style de vie adapté par la communauté homosexuelle à l’époque qui était de nature à provoquer une immunodéficience. Plusieurs drogues circulaient abondamment dont la vedette était les « POPPERS », un puissant vasodilatateur possédant apparemment des vertus aphrodisiaques (augmentant le plaisir sexuel). Les poppers sont des petites fioles contenant du nitrite d’amyle dont l’usage thérapeutique consistait à l’origine au traitement des crises d’angine de poitrine. La communauté homosexuelle détourna les nitrites de leur usage médical pour en faire leur propre stupéfiant, le plus prisé depuis sa création. Ce phénomène s’est aggravé depuis que les hétérosexuels à leur tour commencèrent à l’adopter en quête de performance. Une fois dans le sang, les nitrites se transforment en oxyde nitrique endommageant la paroi interne des capillaires, les impliquant ainsi dans le sarcome de Kaposi. En 1994, R. Gallo codécouvreur du VIH admet lors d’une conférence du NIDA (National Institute on Drug Abuse), que le sarcome de Kaposi ne pouvait être causé par un virus, mais que les poppers en sont la principale cause ; malgré sa réclamation aucune attitude officielle n’a changé. A noter également que Karry Mullis (lauréat du prix Nobel 1993 en chimie) nie l’existence d’une relation scientifiquement logique entre le prétendu VIH et le SIDA ! 

Devant les nouvelles études et la progression dans les recherches, plusieurs spécialistes qui s’opposaient à la révélation du SIDA/VIH changent carrément de point de vue et affirment l’existence d’un virus (le VIH) responsable de la transmission de la nouvelle maladie, tel que Robert Root-Bernstein, l’auteur de « Revoyons la question du SIDA : le prix tragique d’un consensus prématuré », qui a écrit sur la revue ‘Sciences’ en 2005 : «… Il est bien connu que l’infection due au VIH-1 a pour conséquence une baisse graduelle des CD4 Tlymphocytes... ». Ce qui affirme sa reconnaissance du virus et de sa causalité dans l’immunodéficience. De plus, lors de sa conférence du NIDA, le Pr R.Gallo a véritablement reconnu l’implication des poppers dans les sarcomes de Kaposi, mais sans annuler le lien de causalité entre le VIH et le SIDA. NIDA meeting calls for research into the poppers-Kaposi’s sarcoma connection. AIDS: Virus- or Drug Induced? Lauritsen pp 325-330

4- Les médicaments antiviraux sont bénéfiques 

En 1987, apparut le premier médicament prétendument spécifique du VIH : l’AZT (l’azydothymidine). En réalité, il fut découvert en 1964, en vue d’une thérapie anticancéreuse et fut aussitôt rejeté pour ses effets dévastateurs voire carrément mortels. 
Autres temps, autres mœurs, les sidéens ont besoin d’un médicament, et c’est là qu’en toute urgence, on accorde l’autorisation de la mise sur le marché de l’AZT, une accréditation de médicaments en 24 heures, une étape tout à fait surprenante ! 

Joseph Sonnabend, un autre opposant jusqu’à la fin des années 1990, considérant comme non résolue la question de la cause du SIDA a décidé de s’allier à la science et a changé d’opinion en voyant le succès des médicaments antirétroviraux les plus récents, et a déclaré : « Il existe maintenant de fortes preuves que le VIH joue un rôle… Les médicaments qui peuvent vous sauver la vie peuvent également vous tuer dans des circonstances différentes. C’est là une distinction que les négationnistes ne semblent pas comprendre.» POZ magazine, avril 2006.

5- La séropositivité est un signe d’infection du VIH 

Sans doute est-ce le mensonge le plus inique ? 
Le Western BLOT est un test considéré comme fiable de la séropositivité, lorsque celle-ci est détectée par un ou deux tests ELISA. Il comprend 10 bandes correspondant à 10 protéines dites spécifiques et exclusives au VIH. A cause de l’inexistence de l’harmonisation internationale du diagnostic, on peut être classé comme séropositif ou séronégatif selon le pays où l’on réside. Pour être déclaré séro (+) et donc infecté par le VIH, la mise en évidence de 2/10 bandes suffisent en Afrique, 3/10 en Grande-Bretagne, il en faudra 4/10 en Australie. Encore plus grave, les tests sont si peu spécifiques que les fabricants eux-mêmes signalent qu’il y a plusieurs cas de faux-positifs (d’où le témoignage de Christine Johnson qui a rédigé une liste de 70 conditions de faux positifs, notamment : la tuberculose, la malaria, la lèpre, LED, vaccin antigrippal, transfusés, grossesses multiples… etc.). En même temps deux questions contradictoires se posent : Pourquoi faudrait-il 2 à 4 protéines pour diagnostiquer la présence du VIH ? Alors qu’une seule devrait être suffisante puisqu’elle en est spécifique. Pourquoi seulement 2 à 4 protéines sont nécessaires ? Alors que la présence du VIH devrait impliquer obligatoirement la présence des 10 protéines qui lui sont attribuées. 
A noter que le concept de « charge virale » a été introduit par l’américain Dr. David Ho en utilisant la technique de PCR (Polymerase Chain Reaction). Cette découverte fut aussitôt contestée par l’inventeur de cette technique Karry Mullis pour l’utilisation frauduleuse de son procédé, puisqu’il a exprimé sa sympathie pour les théories dissidentes. 

Une étude a montré que chez l’être humain, les antigènes GP120, 24 et 17 ; dans certains tissus placentaires spécifiques (chronic villitis) de femmes à terme non infectées ; ont été retrouvés. Les tests de dépistage (ELISA) peuvent se révéler faussement positifs chez les personnes atteintes de lupus (ainsi que d’autres maladies auto-immunes tel qu’il a été confirmé au congrès de Yokohama en 1994). Aussi, pendant les mois qui suivent une vaccination antigrippale (deux à cinq mois), le dépistage peut également se révéler faussement positif dans certains cas. Mais cela ne se retrouve généralement pas pour les tests de confirmation. Afin d’éliminer le risque de résultat faussement positif, la séropositivité au VIH sera confirmée par un second prélèvement par un Western blot, et cette méthode est consensuelle. La quantification par PCR de l’ARN viral plasmatique est le test permettant de suivre l’intensité de la réplication virale dans l’organisme infecté, il offre une fiabilité très satisfaisante. Elle est appelée charge virale. Ce test, couplé à la mesure du taux de lymphocytes T CD4+, est utilisé pour suivre l’évolution virologique d’un patient avant ou après la mise sous traitement. Hoffmann GW, « Anti-HIV and anti-anti-MHC antibodies in alloimmune and autoimmune mice », Science, 253. Soriano , « Tests for HIV in Lupus » J Med.

6- Le SIDA est contagieux 

Les 5 premiers cas découverts en 1981 par Michael Gottelieb étaient tous homosexuels et faisaient usage de poppers, et donc qu’est-ce qui a bien pu faire croire à M. Gottelieb qu’il venait de découvrir une nouvelle maladie? Pourquoi n’a-t-il pas plutôt pensé que ses patients avaient tous été exposés aux mêmes risques toxiques et mauvaises habitudes de vie et par conséquence avaient tous développé la même pathologie ? 

«… le SIDA répète-t-on dans ce discours n’est pas une maladie contagieuse : par conséquent, il n’y a aucune raison de redouter un contact avec les personnes porteuses du virus, …» La notion de contagion au regard du SIDA, ou comment interfèrent logiques sociales et catégories médicales - Gérard Fabre - Sciences Sociales et Santé 1993 11-1 pp. 5-32.

7- Le VIH est la source de nombreuses maladies 

En virologie, les lois sont claires, le Paramyxovirus n’est présent que chez les rougeoleux, le myxovirus n’est présent que chez les grippés… etc. Mais avec le VIH une nouvelle ère a commencé, celle du virus polyvalent tout puissant mais invisible, capable de causer une trentaine de maladies infectieuses dues à l’immunodépression mais aussi des pathologies n’ayant rien à voir avec le système immunitaire. Ce n’est plus de la médecine et ce n’est plus un microorganisme, c’est un monstrueux pitoyable alien de science-fiction. Comment a-t-on pu avaler de tels propos sur cette ‘‘soidisant découverte’’ défiant toutes les lois de la virologie. Le pire dans tout cela, sans la moindre preuve scientifique fiable, juste de beaux discours venant des mandarins et des laboratoires pharmaceutiques. Apporter une preuve scientifique est inutile, seul compte la notoriété. 

De nombreuses études épidémiologiques confirment la grande part que tiennent les maladies opportunistes et les affections liées au VIH dans la morbi-mortalité du SIDA. A tel point que de nombreux microorganismes ont vu leur taxonomie et leur épidémiologie modifiée suite aux recherches sur les patients Sidéens. Outre les infections opportunistes, une association entre le VIH et certains cancers a été clairement démontrée par de nombreuses études, d’ailleurs certains cancers font passer les patient VIH en stade SIDA d’emblée.

8- Il vaut mieux savoir si l’on est séropositif 


Une question très pertinente : fuir une éventuelle réalité, ou l’assumer et combattre ? 
L’annonce de la séropositivité entraine une perturbation psychologique, un stress permanent, et des réactions émotionnelles, qui induisent une série de cascades et d’événements physiologiques dommageables pour la santé, ce qui affaiblit les défenses immunitaires, à cause des pics de cortisol qui est une hormone immunosuppressive. « L’annonce s’avère plus dangereuse que le virus même. » 

La prestation du conseil et du dépistage du VIH représente une voie d’accès déterminante et essentielle aux services de prévention et de traitement. On sait désormais que la connaissance précoce de la séropositivité optimise les possibilités d’accéder au traitement et, ainsi, de réduire de beaucoup la morbimortalité et de prévenir la transmission sexuelle et materno-fœtale. Les traitements efficaces contre le VIH réduisent, dans une proportion allant jusqu’à 96%, la probabilité qu’une personne séropositive transmette le virus à son partenaire sexuel. Aussi, les personnes séronégatives peuvent continuer de faire des efforts pour se protéger de l’infection à VIH par des méthodes de prévention qui ont fait leur preuve : sexualité à moindre risque, utilisation de préservatifs, circoncision médicale volontaire, sécurité du matériel d’injection, diminution du nombre des partenaires sexuels. Selon Stephen Thomas, directeur de Centre pour la Santé des Minorités (Center for Minority Health) de l’Université de Pittsburgh : « Les gens ne comprennent pas. Ils voient partout des conspirations au lieu de songer à se protéger, à passer des tests et à rechercher quels soins et quels traitements leur conviennent. »

9- L’épidémie du SIDA est dévastatrice 

« Le SIDA est une maladie apocalyptique ». Des informations jamais vérifiées ni par les médias, ni par les organisations mondiales circulaient à foison permettant au SIDA d’exister et d’investir la presse internationale. Cette montée de la terreur s’est faite par étapes successives : 
1. Attribuer le SIDA au VIH a été le premier pas décisif qui a permis d’imposer l’idée que le SIDA était une maladie infectieuse et potentiellement transmissible. 
2. Mettre au point des tests de séropositivité a servi ensuite à prétendre pouvoir détecter une infection au sein de la population en bonne santé. 
3. Le nombre de maladies censées être causé par le « VIH » a progressé par paliers, passant de 3 à 30 en quelques années. 
4. En plus, la définition même du SIDA a été profondément modifiée à quatre reprises (1982, 1987, 1992 et 1998) par les CDCP (Center for Disease Control and Prevention) et l’OMS, chaque nouvelle définition entraînant une escalade catastrophique de l’apparente épidémie. 
5. Enfin, les statistiques basées sur des extrapolations acrobatiques ont permis d’augmenter chaque année les chiffres de la contamination, surtout dans les pays où les contrôles sont les plus difficiles à opérer tels que ceux d’Afrique.

 «…. En 1996-1997, l’introduction d’une thérapie antirétrovirale extrêmement active (HAART), a permis d’améliorer de façon importante la survie et la santé générale des personnes affectées par le VIH. L’action positive du traitement par médication anti-VIH est considérée comme une preuve de plus du rôle du VIH dans l’apparition du SIDA, et plusieurs dissidents importants ont été amenés à accepter le rôle causal du VIH. Aujourd’hui, les arguments des dissidents qui nient cette activité indéniable de la trithérapie sont de plus en plus déconsidérés et perçus comme une obstination dangereuse à ne pas accepter la réalité. Ces théories n’en continuent pas moins à exercer une grande influence dans certaines communautés : une enquête menée en 2005 à l’occasion de la Gay Pride dans quatre villes américaines a constaté que 33% des personnes interrogées doutaient que le VIH provoque le SIDA …» Effects of antiretroviral therapy and opportunistic illness primary chemoprophylaxis on survival after AIDS diagnosis. Adult/ Adolescent Spectrum of Disease Group. AIDS- 2000- PMID. Peut-être que ces personnes verront leurs doutes dissipés lorsqu’ils constateront que dans certains pays africains, la croissance démographique est en régression tant l’épidémie de VIH a dévasté la population !

10- Les scientifiques sont tous d’accord de la cause virale du SIDA 

Plusieurs centaines de scientifiques, et non les moindres, ont préféré prendre des risques sur des carrières qui s’annonçaient souvent très prometteuses plutôt que d’accepter les nombreux mensonges et incohérences distillés par les instances officielles. 

Cependant, devant le progrès des recherches, la majorité de la communauté scientifique considère que les éléments démontrant la causalité entre le VIH et le SIDA sont concluants, et rejette ces théories, qui sont, pour elle, négationnistes et essentiellement basées sur des arguments pseudo-scientifiques et des théories de complot. D’ailleurs depuis 1996, grâce à la mise en place des traitements par trithérapie, la majorité des scientifiques dissidents prennent du recul, et préfèrent maintenant une hypothèse moins controversée. Alors, ils reconnaissent que le rôle causal du VIH est une chose prouvée et que leurs anciens arguments sont pour la plupart erronés et surtout dépassés, et susceptibles de mettre en danger la santé publique en dissuadant les gens d’utiliser des traitements à efficacité vérifiée.


Conclusion 

Cette longue histoire du SIDA et du VIH contient sans doute plusieurs enseignements, le plus important est celui de comment faire face à une éventuelle nouvelle épidémie. Car la nature interdisciplinaire qui a caractérisé la première période de recherche de VIH par le partenariat scientifique qui s’est étendu ensuite pour inclure des spécialistes des sciences humaines, des économistes de santé et des spécialistes de santé internationaux, parmi d’autres, a permis de créer un environnement de recherche purement scientifique très riche et pluridisciplinaire qui a boosté les recherches et a abouti à un progrès considérable. 
Aussi, on apprend du scientifique DE HARVEN qu’il faut toujours garder un esprit critique envers les nouvelles découvertes (surtout celles faites en médecine et en biologie), mais il faut se mettre dans les recherches scientifiques, et présenter des arguments tangibles sans accorder une grande importance aux problèmes politiques.
Enfin, loin du SIDA et du VIH, le vrai combat à mener n’est plus contre les maladies, c’est devenu la médecine contre la voracité des compagnies pharmaceutiques qui cherchent à tout prix à ouvrir de nouveaux marchés.

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